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Le Temps qui passe...... Famille Pascaut/Bourcy
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16 juillet 2020

5 - Journal de Famille - Renée Pascaut ma mère

 

 

Après avoir parlé de mes grands-parents, venons-en à leur fille unique ma mère.

 

5

RENEE PASCAUT

épouse HELMER

 

Pascaut est un nom fréquent dans les Charentes et le Limousin, c’est le diminutif de Pascal ou de Pasque, c’est aussi un nom de baptême évoquant les fêtes de Pâques, il peut s’écrire de plusieurs façons : Pascaud, Pascault et même Pasquault et Pascault. Le nôtre se termine par  un « T » et nous sommes fier qu’il se départage des autres car on le rencontre moins.

Marcelle Renée Edith

  

Sosa 1

Renée voit le jour le 25 mai 1922, entre St. Just en Chaussée et le Plessier sur St. Just, en plein champ dans la maison de fonction de ses parents : le Service des Eaux.

Renée 1922 0

 

       Elle reste fille unique et a une enfance entourée d'affection. Elle n’aime pas trop l’école au grand désespoir de son papa. C’est une adolescente qui aime les chanteurs et qui voue une affection particulière à Tino Rossi. Son premier petit copain à l’heure des flirts, s’appelle « Max » et ressemble à Tino Rossi. Mais il n’est pas question qu’elle le fréquente, elle est trop jeune et il semble ne pas plaire à son père. Le jeune homme continue son chemin, sur une autre route. ; Mais il restera dans son coeur toute sa vie, puisqu'elle nous en parlera souvent.

Communion renée paul jeanine

 

   Elle fait sa communion solennelle en 1933, avec son cousin Paul, qui est délaissé par sa maman, il passe souvent ses journées chez son oncle et sa tante. L'autre communiante c’est Jeanine Pelletier, et habite avec ses parents dans l'autre moitié de la maison, que mes grands-parents louent à ses parents. Elle deviendra ma marraine.  

  Quelques années plus tard, pendant la guerre, elle rencontre un homme marié Jean Baptiste PIAT avec lequel elle a sa fille Edith. Elle le rejoint à Paris dans les années 1942, sans le dire à ses parents. Très mauvaise image que celle d’une fille mère à cette époque. Elle est censée habiter chez sa marraine : Marguerite Pascaut, elle trouve un poste de vendeuse dans une boulangerie, ensuite d’aide soignante dans un hôpital parisien. Après la naissance d’Edith dont elle se sépare aussitôt en la confiant à une nourrice à Herblay « Madame Parent », elle travaille avec Jean Baptiste et tient la miroiterie qu’il possède dans le onzième arrondissement au 55 bis, rue Jean Pierre Timbaut. Vers les années 1947, ils se séparent, elle devient démonstratrice dans les grands magasins parisiens. Cette année là, , elle fait la Foire de Paris, l’année suivante celle de Genève, où elle vend des petits sujets munis d’élastique qui bouge dans tous les sens, quand on appuie sous le sujet il donne l’impression d’être articulé « les Wakouva ». Elle restera démonstratrice pour différentes marques jusqu’aux années 1970. La dernière marque qu’elle représentera pendant plusieurs années c’est : Moulinex. Spécialisé dans l’électroménager

Avril 1947 Foire de Paris

  En 1948, elle rencontre Michel un dimanche après-midi où elle se promène sur les grands boulevards, avec sa cousine germaine Sylvia. Elles croisent toutes les deux, deux superbes chasseurs alpins en permission, l’un se prénomme Michel et l’autre Pierre. Il s’avère que Renée choisira Michel. L’année suivante Sylvia se marie avec Pierre et en 1951 ce sera le tour de Renée et Michel. Deux  mariages très heureux. Sylvia et Pierre auront une fille Sylvie et malheureusement Renée, ne pourra pas avoir d’autres enfants. Après la naissance d’Edith, il semblerait qu’elle ait eu de grosses infections qui ont obligé son médecin à lui cautériser les trompes, ce qui lui a causé des dégâts et qui l’a rendu stérile. 

 

Renée et Michel 6 octobre 1951 a

 

 Ils habitent dans un premier temps à Paris dans l'appartement de la miroiterie qu'ils rachèteront

Ils  l'achètent pour une  somme de 1 million 500 milles francs de l’époque (1950). Ils le revendent en 1958, pour en acheter un plus grand et plus confortable dans le 17ème arrondissement au 165, rue de Saussure, qu’ils ne quitteront qu’en 1965 pour s’installer dans une résidence neuve et très aérée à Ermont dans le Val d'Oise où ils resteront jusqu'au décès de Renée. Pourquoi Ermont, tout simplement parce que cette petite ville de la région parisienne était le berceau de la meilleure amie de Renée : « Jeannine » qui y possédait plusieurs immeubles. Elle prête à Renée et à Michel un appartement pendant la construction du leur. Ils vivront à Ermont très heureux. Elle avait pour principe qu'il ne fallait pas avoir trop d'amies et surtout pas trop se fréquenter, les uns et les autres, car elles pouvaient te chiper ton amoureux. Jeannine sera sa seule grande amie. Une belle et grande femme toujours elle aussi très élégante. Souvent j'ai pensé à ce conseil concernant les amies féminines, ce qui est loin d’être faux.. 

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Malheureusement elle ne sera pas une maman très affectueuse, avec laquelle je ne serai jamais rassasiée du manque d'amour qui m'a toujours manqué. Très peu de câlins, pas de complicité, elle préfère être seule avec son mari. En revanche une femme très coquette et élégante, toujours tirée à quatre épingles, une vraie parisienne ;  je ne manquerai jamais de rien. Pour Elle, la mode c'est uniquement ce qui nous va, le plus important c'est l'harmonie des choses et la classe. Elle disait toujours : une femme doit être : soignée, simple mais avoir le petit plus que les autres n'ont pas et en vieillissant être celle pour laquelle on dit : Elle a beaucoup de classe. Voulant toujours lui ressembler dans son élégance, j'ai suivi à la lettre ces principes et je pense y être arrivée. Que n'aurai-je pas fait pour lui ressembler. 

Que pourrai-je dire en pensant à elle ? :

 

 

Dommage maman, nous avons manqué notre rendez-vous. Mais je t'ai aimé. Plus mes recherches paternelles deviennent importantes, plus je tire les fils, plus je découvre des choses horribles, loin du monde dans lequel j’ai vécu. Alors dans cette dernière partie de ma vie, je me rends de plus en plus compte, quand tirant un trait sur mon père biologique et en me mettant chez mes grands-parents, tu m’as sauvée la vie. Alors pour cela : Merci Maman.

 

Elle décède à Eaubonne le 7 février 1983 à l’âge de 60 ans.

 

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